- olivâtre
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• olivastre 1525; de olive♦ Qui tire sur le vert olive. Grive à dos gris olivâtre.♢ Spécialt Se dit d'un teint bistre, généralement mat et foncé, d'où le rouge, le rose sont absents. ⇒ verdâtre. « Il devait à son origine [La Réunion] son teint olivâtre et son regard languide » (A. Gide).Synonymes :- olivacéSe dit d'un teint verdâtre.Synonymes :- bistré- brunâtre- cireux- livide- plombé- terreux- verdâtre- vertolivâtreadj. Qui tire sur le vert olive. Teint olivâtre, bistre, mat.⇒OLIVÂTRE, adj.Qui se rapproche de la couleur jaune verdâtre de l'olive. Une longue bande, livide comme une feuille d'eau, enveloppait l'horizon d'une ceinture olivâtre (LOUYS, Aphrodite, 1896, p.224). Un jus olivâtre, hépatique, semblait prêt à sortir de sa bouche mauvaise (PROUST, Guermantes 2, 1921, p.555). Décor de banlieue cultivée, avec la ligne des poteaux d'un tramway sur le couchant olivâtre (T'SERSTEVENS, Itinér. esp., 1933, p.52).— En partic. [En parlant d'une pers.] Teint, peau, visage olivâtre. Les gens de bourse, en vivant et en s'enrichissant, deviennent olivâtres. Ils prennent un ton de métal. Il semble qu'ils aient sous la peau le reflet de l'or (GONCOURT, Journal, 1864, p.40). Le jeune et magnifiquement olivâtre Barrès (FARGUE, Piéton Paris, 1939, p.83).Prononc. et Orth.: [
]. Ac. 1694, 1718: olivastre; dep. 1740: -vâtre. Étymol. et Hist. 1525 olivastre (J. FABRE, Le Voyage et navigation faict par les Espaignolz és Isles de Mollucques [trad. de l'ital.] cité par R. ARVEILLER ds R. Ling. rom. t.28, pp.320-321); 1575 (THEVET, Cosmogr. univ.,f° 98 v° ds GDF. Compl., v. aussi ARVEILLER, loc. cit.). Empr. à l'ital. olivastro att. dep. ca 1522 (A. Pigafetto, aut. du texte ital. dont la trad. est citée ci-dessus, v. ARVEILLER, supra). Fréq. abs. littér.: 61. Bbg. KRISTOL (A. M.). Color. Berne, 1978, p.285. —QUEM. DDL t.20.
olivâtre [ɔlivɑtʀ] adj.ÉTYM. 1546, olivastre; de olive, et -âtre.❖♦ Qui tire sur le vert olive. ⇒ Olivacé. || Grive (cit. 1) à dos gris olivâtre. Spécialt. Se dit d'un teint bistre, généralement mat et foncé, d'où le rouge, le rose sont absents (⇒ Verdâtre). || Avoir un teint olivâtre.1 (…) j'ai été un enfant doux, triste et malingre, bizarrement olivâtre, et d'un teint qui étonnait mes jeunes camarades roses et blancs. Je ressemblais à quelque petit Espagnol de Cuba, frileux et nostalgique, envoyé en France pour faire son éducation.Th. Gautier, Portraits contemporains, « Théophile Gautier ».2 Marc de la Nux était né à La Réunion (…) Il devait à son origine (…) son teint olivâtre et son regard languide.Gide, Si le grain ne meurt, I, IX, p. 238.➪ tableau Désignations de couleurs.
Encyclopédie Universelle. 2012.